Depuis Nador, ville portuaire d'un million d'habitants, j'ai vite rejoint Al-Hoceima, 150 kilomètres plus à l'ouest en direction de Tanger. En route, le bus s'arrête dans un village pour faire le plein. On lui verse du « gaz d'Alger » dans le réservoir, l'essence de contrebande venue du pays voisin coûte bien moins cher. Pour la police, c'est même gratuit. Au bout de trois heures de route et après la montagne, nous arrivons à Al-Hoceima.