Récits

Le Caire, ville fourmilière

Ce sont les immeubles, hauts d'une dizaine d'étages, omniprésents et de style colonial qui m'ont le plus frappés sur le chemin entre l'aéroport et le centre-ville. On pourrait presque se croire au beau milieu d'une capitale européenne. Au premier abord et avec peu d'attention, le dépaysement n'est pas garanti pour le touriste occidental qui se rend au Caire, l'une des plus grandes villes du monde. Impression vite dissipée.

Premières heures à Kasserine

Marche pour la défense des libertés à Tunis

Le procès Persepolis, un verdict crucial pour la Tunisie

Un clivage de plus en plus visible

Le Maroc dans l'attente

Presque trois mois au Maroc, j'y reviendrai c'est sûr. Je n'ai pas assez vu de choses, il y a tant à explorer ici. Ce que je retiens du pays où le soleil se couche, Al-Maghrib, c'est sa diversité. Dans les paysages, les climats, les gens... J'ai vu la mer, l'océan, des plaines et des vallées fertiles, le désert, des palmeraies et les neiges éternelles sur les montagnes de l'Atlas.

Une villa pour moi

Je viens de passer pas mal de temps à Chefchaouen, dans les montagnes du Rif. Cette petite ville très calme est parfaite pour se reposer un peu. C'était aussi ma première expérience de CouchSurfing, un site Internet qui met en relation voyageurs et résidents prêts à offrir le gîte aux inconnus. Et bien je peux dire qu'elle est réussie.

Au premier jour de l'Aid (Vidéo)

Depuis très tôt ce matin, il flotte une odeur tenace dans les rues de Tanger. Celle de la chair, des os et de la laine en train de brûler. Elle participe entièrement à l'ambiance de fête, c'est le premier jour de l'Aid. Partout dans la ville, des barbecues sont allumés. Dans le quartier des ferronniers, c'est dans les forges que l'on prépare les têtes et les pieds de moutons. On réserve ces morceaux pour le lendemain, avec le couscous. Pour le moment, les têtes écornées sont dans le feu, embrochées avec une tige métallique à travers le museau.

Diaporama : Préparation de l'Aid el Kebir

L'Aid el Kebir est la plus grande fête religieuse de l'Islam, avec la rupture du jeûne du ramadan. Elle commencera lundi.

Les musulmans commémorent le sacrifice consenti à Dieu par Ibrahim (Abraham). Il voulait lui offrir son fils, Ismael.

Heureusement pour lui, Dieu l'a remplacé au dernier moment par un bélier.

En cette période de fête, les familles qui le peuvent achètent un mouton et le nourrissent avec du foin que l'on trouve à chaque coin de rue. Avant d'être égorgé à l'aube du premier jour de l'Aid el Kebir, les bêtes sont promenées par les enfants dans les ruelles de la médina. Le soir, on les parque sur les terrasses ou au rez-de-chaussée des maisons.

Dans les échoppes, on taille les costumes et on aiguise les couteaux.

Le pays des Imazighen

Depuis le 12 septembre, l'entrée du Pachalik d'Al-Hoceima est garnie de pancartes, de banderoles et de caricatures. Cinq familles ont planté leurs tentes ici, devant le siège de l'administration locale. Leurs maisons ont été détruites et le terrain vendu une misère à une compagnie immobilière. Les familles n'ont reçu aucune compensation et réclament un dédommagement.

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