edito

Edito #9 et sommaire

Si certains pouvaient encore en douter, les derniers évènements marquent assez clairement l’importance du moment de rupture que nous sommes en train de vivre. Les attentats de Paris ont plongé la France dans un état de sidération et d’effroi, que n’ont pas arrangé les déclarations martiales des dirigeants politiques et l’évocation par Manuel Valls de possibles attaques chimiques et bactériologiques.

Edito #8 et sommaire

Territoire ancestral de chasse et de cueillette, la forêt est liée à l’histoire des Hommes depuis la nuit des temps. Perçues comme l’expression de la nature par excellence, parfois enchantées, parfois hantées, les forêts ont toujours fasciné. C’est grâce à elles que l’on se chauffait et que l’on bâtissait maisons et bateaux. Si l’avènement du pétrole leur avait laissé un peu de répit, voilà qu’elles aiguisent à nouveau les appétits.
Après avoir failli disparaitre, la forêt recouvre aujourd’hui le tiers de la France et la filière bois représente un secteur économique important. Certains voudraient augmenter les prélèvements et industrialiser davantage le secteur. D’autres se refusent à nommer forêt une plantation de résineux en monoculture. Des arbres plantés en même temps, alignés et bien rangés, qui seront coupés ensemble à un âge qui correspond à leur adolescence, ne sont en effet pas comparables à toutes les richesses que peut offrir une forêt.

Edito #7 et sommaire

 Six mois se sont écoulés depuis notre dernier numéro et nous nous excusons auprès de nos abonnés et nos lecteurs qui espéraient retrouver notre journal au printemps… Nous avons reçu des courriers de soutien et des propositions d’aides après notre petit mot d’explication, nous remercions tous ceux qui ont pris le temps de nous répondre !

Ces six mois nous ont permis de réfléchir à l’avenir de Lutopik, qui s’efforcera de conserver un rythme de publication trimestriel. Nous parvenons à renforcer notre fonctionnement collectif, et nous avons toujours plus d’abonnés. S’il nous reste encore quelques petits problèmes à régler, nous avons toujours l’envie de continuer ! En mai, nous nous sommes rendus aux Rencontres des médias libres, une coordination qui regroupe plus de cinquante télés, radios, journaux et sites Internet, et dont nous faisons partie. Une des revendications de la coordination est la création d’un fonds de soutien pour les médias à but non lucratif, qui accomplissent une mission d’utilité publique avec des moyens très limités.

Edito #5 et sommaire

Unedu5.jpgLe numéro d'automne (n°5) de Lutopik est bouclé. Vous pourrez retrouver dans ce numéro un dossier consacré à l’agriculture biologique et son changement d’échelle. Certains de nos lecteurs se rappelleront sans doute qu’il n’y a pas si longtemps que ça, le bio n’était perçu que comme un repère d’illuminés par la majorité des agriculteurs et des consommateurs. Il est aujourd’hui aux portes du marché de masse et son développement est encouragé par les autorités politiques. Avec une certaine contradiction et la volonté de peser davantage sur le marché alimentaire, le secteur se rapproche dangereusement des méthodes industrielles. Une frange issue des mouvements pionniers de l’agriculture biologique continue cependant de défendre l’idée que le bio pourrait être à la base d’un profond changement social et agricole.

Edito #4 et sommaire

Lutopik4v34-page001.jpegIl y a un an, nous étions en pleine préparation du premier numéro de Lutopik. Nous en sommes maintenant au quatrième et c’est grâce à vous que l’aventure se poursuit. Pour répondre à une question qui nous est souvent posée, voici la petite histoire de ce magazine. À son origine, nous trouvons deux journalistes qui après avoir fréquenté quelques rédactions en étaient venus à ne plus trop aimer ce métier. Trop vite, trop mal, trop de sujets inutiles, trop de discours établis... Ce travail ne nous convenait pas, nous avions envie d’autres choses. Entre voyages, saisons et autres expériences, nous nous étions quelque peu écartés du monde de la presse. C’est en ramassant des châtaignes que nos chemins se sont croisés et que l’idée de créer ce journal a germé dans nos caboches, où trottaient encore les rêves de deux reporters.

Edito #3 et sommaire

D_une.jpgLe voilà enfin, ce numéro trois. Avec un peu de retard, il arrive avec le printemps !

Pour ce numéro, nous avons choisi de retourner à l’école. Mais pas l’école traditionnelle, celle où nous avons passé de longues années assis sur une chaise, souvent à nous ennuyer, à développer le sens de la compétition, à perdre nos passions d’enfants. Nous nous sommes rendus dans des établissements plus attrayants. Ces écoles dans lesquelles l’enfant ou l’adolescent est respecté comme individu autant que comme élève, où il est encouragé à développer ses talents y compris s’ils ne correspondent pas au programme scolaire, où la bienveillance remplace l’autoritarisme, et où l’on apprend à débattre pour vivre ensemble.

Edito #2

Lutopik2_V37-page001.jpegVous retrouverez dans notre deuxième numéro un dossier consacré à la source de toute vie végétale, les semences. L'idée de ce dossier germait depuis quelque temps déjà lorsque nous avons appris que quatre maraîchers avaient été menacés d'amendes lors d’un contrôle de la répression des fraudes sur un marché en Ariège. Vendaient-ils des légumes dangereux ? Étaient-ce des plants génétiquement modifiés ? Non, rien de bien grave. Ils ne possédaient simplement pas leur carte du GNIS, le Groupement National Interprofessionnel des Semences, et leurs plants n’étaient pas des variétés inscrites au catalogue officiel.

Edito # 1

double_une.gifBonjour cher lecteur ! La petite équipe de Lutopik est heureuse de vous présenter son premier numéro. Ce magazine trimestriel diffusera des nouvelles qui, chacune à leur manière, sont autant d'alternatives à un système à la dérive, aussi bien sur le plan social, économique, politique, qu’environnemental. Pour la première fois de notre histoire, nous mettons en péril le fragile équilibre de notre planète. Des crises sociétales, souvent violentes, éclatent un peu partout, le partage des ressources ne profite toujours qu’à une minorité et la pauvreté augmente. Tous ces dégâts sont en grande partie liés aux modèles productiviste et capitaliste qui, sous différentes formes, sévissent sur la quasi-totalité du globe. Heureusement, partout aussi, des gens s’engagent sur d’autres voies et développent des manières de vivre différentes. Ce sont ces initiatives que nous voulons développer dans nos colonnes. Des histoires de luttes et d'utopies, sans oublier de dénoncer quelques aberrations de notre époque.

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