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Loups et éleveurs peuvent-ils cohabiter ?

Depuis le retour du loup en France au début des années 1990, les attaques contre les troupeaux d’élevage se multiplient. Les relations entre l’animal et le monde pastoral sont délicates et des mesures sont prises pour permettre aux éleveurs de poursuivre leur activité tout en préservant le grand prédateur.

L'utopie végane

Depuis que l’on sait fabriquer des compléments alimentaires, comme la vitamine B12, il est tout à fait possible de ne pas consommer de produits d’origine animale et de suivre un régime végétalien, sans viande ni laitage. Mais à quoi ressemblerait la Terre si tout le monde devenait végane ou antispéciste ?

Dans un futur végane, l’humain n’a plus tous les droits sur les autres espèces, c’est un animal parmi les animaux qui refuse leur exploitation. Manger de la viande ou du poisson est regardé avec horreur, mais le véganisme va plus loin qu’un régime alimentaire végétalien, qui proscrit les œufs, le miel, le fromage, le beurre et le lait. C’est un projet de vie qui refuse également des matières comme le cuir ou la laine, ou les productions ayant fait appel à de la traction animale. Pour ses partisans, une société végane et / ou antispéciste conférerait des droits aux animaux, serait plus saine et plus écologique. Ce n’est pour le moment qu’une théorie jamais expérimentée à grande échelle. Aucun peuple ni aucune communauté n'est parvenu à vivre longtemps selon ces principes philosophiques et plusieurs tentatives ont échoué par le passé [1]. De nos jours, le véganisme se développe ; il est de plus en plus expérimenté au quotidien, peut-être par 0,5 % ou un peu plus de la population de certains pays. Le marché est florissant et bénéficie aussi de consommateurs occasionnels.

Des animaux et des hommes

Tous les ans en France, 1,5 milliard d’animaux sont tués pour la boucherie, 30 millions par les chasseurs, 2,3 millions utilisés en laboratoires pour des expérimentations scientifiques et 100.000 animaux de compagnie sont abandonnés. À ces chiffres vertigineux, il faudra peut-être ajouter les milliards d’animaux menacés par ce que des scientifiques nomment la sixième extinction de masse : celle provoquée par l’Homme, responsable du changement climatique, de la pollution et de la destruction d’habitats de nombreuses espèces sauvages. La Terre perd ses espèces animales à un rythme inédit depuis la disparition des dinosaures. Déjà plus de 320 espèces de vertébrés terrestres ont disparu depuis le XVIe siècle, et aujourd’hui 41 % des amphibiens et 26 % des mammifères sont menacés d’extinction.