Malgré quelques tentatives, l’éducation populaire n’est jamais vraiment parvenue à trouver sa place. Pendant la Révolution française, Condorcet considérait que l'instruction ne devait pas « abandonner les individus au moment où ils sortent des écoles », mais « embrasser le système tout entier des connaissances humaines et assurer aux hommes, dans tous les âges de la vie, la facilité de conserver leurs connaissances et d'en acquérir de nouvelles ». Après notre article "panser l'éducation populaire", voici une brève histoire de l'éduc pop.
L’idéal d’une éducation permanente se heurte après la Révolution française aux catholiques et aux conservateurs, inquiets de la diffusion des idées des Lumières et de la montée du socialisme. L’Église bataille pour conserver son influence sur l’instruction et la loi Falloux de 1850 renforce son contrôle. Des cours de morale et de religion font leur apparition à l’école.