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Faire l’école à la maison

education.jpgL’école n’est pas obligatoire, c’est l’instruction qui l’est. Lorsque les enfants ou les parents n’y trouvent pas leur compte, il y a une solution : faire l’école à la maison. 

Pour les parents qui choisissent de faire l’école à la maison, il s’agit le plus souvent de respecter le rythme de l’enfant ou de le soustraire à une institution dans laquelle il a rencontré des problèmes. Mais on trouve aussi des parents qui estiment que l’école n’est pas assez rigoureuse, des familles qui voyagent ou qui habitent loin d’une école, des motivations religieuses, des enfants handicapés qui n’ont pas pu obtenir de place dans un établissement, etc.

L'école de la bienveillance

srabhi.jpgApprentissage de la vie en groupe, initiation aux arts, respect du rythme de l’enfant… la Ferme des enfants offre depuis 15 ans à ses élèves un cadre idéal pour grandir sereinement, apprendre avec plaisir et devenir un adulte responsable et engagé.

Sur une colline ardéchoise, en bordure des Cévennes, se niche le Hameau des buis hébergeant une vingtaine d’habitants, en majorité des retraités. Au cœur de cet éco-village, la Ferme des enfants accueille 71 écoliers de la maternelle au collège. Sophie Rabhi l’a créée en 1999, pour expérimenter une « école de la bienveillance ». Aujourd’hui, ce lieu intergénérationnel attire de nombreuses familles en quête de convivialité, de sobriété heureuse et d’une éducation porteuse de valeurs qui sont les leurs.  

Le LAP: un lycée en autogestion

03_lutopik.gifÊtre acteur de sa formation et voir dans le lycée autre chose qu’une fabrique à bacheliers : tel est l’esprit du LAP, le lycée autogéré de Paris. Dans cet établissement public, toutes les décisions sont votées par les élèves et les professeurs, chacun possédant une voix.

Guy Dreux : « L’école est au service du capitalisme »

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Guy Dreux est enseignant de sciences économiques, membre de l’Institut de recherches de la FSU (Fédération syndicale unitaire de l’enseignement, de la recherche et de la culture) et co-auteur de La nouvelle école capitaliste sortie en 2011 aux éditions de La Découverte. Il nous explique comment l'école est devenue un outil au service du capitalisme, encourageant l'enseignement de « savoirs utiles » aux détriments d'un bagage culturel commun.

Qu’appelez-vous la nouvelle école capitaliste ? Qu’est-ce qui la caractérise ?

La nouvelle économie capitaliste fait référence au livre de Beaudelot et Establet publié en 1971 : L’école capitaliste en France. Dans cet ouvrage, les deux sociologues expliquaient que l’école de leur époque fonctionnait à la sélection et que cette sélection reposait sur la division du travail. Pour schématiser, le capitalisme avait besoin de 25 % de cadres et 75 % d’ouvriers et l’école y répondait en instituant deux filières : le primaire/professionnel et le secondaire/supérieur. Leurs travaux interrogeaient le fonctionnement de l’école dans le cadre d’une sociologie générale. C’est cette méthodologie que nous avons choisie de reprendre pour étudier l’école d’aujourd’hui.