Critique des médias : « Nous avons remporté des batailles, pas la grande victoire »

Journaliste et écrivain, Serge Halimi est directeur de la publication du Monde Diplomatique depuis 2008. Auteur de nombreux essais, il a notamment signé en 1997 Les Nouveaux Chiens de Garde, un livre qui dénonce les relations de connivence entre les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques.

Edito #8 et sommaire

Territoire ancestral de chasse et de cueillette, la forêt est liée à l’histoire des Hommes depuis la nuit des temps. Perçues comme l’expression de la nature par excellence, parfois enchantées, parfois hantées, les forêts ont toujours fasciné. C’est grâce à elles que l’on se chauffait et que l’on bâtissait maisons et bateaux. Si l’avènement du pétrole leur avait laissé un peu de répit, voilà qu’elles aiguisent à nouveau les appétits.
Après avoir failli disparaitre, la forêt recouvre aujourd’hui le tiers de la France et la filière bois représente un secteur économique important. Certains voudraient augmenter les prélèvements et industrialiser davantage le secteur. D’autres se refusent à nommer forêt une plantation de résineux en monoculture. Des arbres plantés en même temps, alignés et bien rangés, qui seront coupés ensemble à un âge qui correspond à leur adolescence, ne sont en effet pas comparables à toutes les richesses que peut offrir une forêt.

La mort douce et choisie : un droit à conquérir

 Si la loi évolue peu à peu, la France refuse toujours d’accorder aux malades en fin de vie le droit à une mort douce et volontaire, contrairement à plusieurs de ses pays frontaliers. 

Depuis de nombreuses années, les sondages réalisés à la demande de l’ADMD, l’association pour le droit de mourir dans la dignité, se suivent et se ressemblent : environ 90% des Français se disent favorables à ce qu’un médecin puisse légalement mettre fin, sans souffrance, à la vie de personnes atteintes de maladies incurables et insupportables qui en feraient la demande.  

Permaculture : la ferme du Bec Hellouin en débat

La ferme du Bec Hellouin est un centre d’expérimentation, de formation et de promotion de la « micro-agriculture bio intensive ». Si les techniques employées sur le terrain sont souvent prometteuses et ingénieuses, certaines de ses méthodes agacent, et les résultats de l’étude scientifique sont l’objet de polémiques. Dire qu'il est possible pour un agriculteur de vivre de son travail sur une surface de seulement 1.000 m² fait débat, tout comme l'utilisation intensive du fumier. Après notre article, vous pourrez retrouver le droit de réponse de Charles Hervé-Gruyer, fondateur de la ferme du Bec Hellouin.

Retour vers la consigne

En France, la culture du tout jetable a eu raison de la consigne. Mais face aux exigences environnementales et sous l’impulsion de collectivités locales débordées par les tonnes de déchets, elle refait aujourd’hui timidement surface. 

Retard livraison Lutopik 7

Bon, La Poste a perdu notre envoi principal, mais nous renvoyons demain.

Nous avons déposé notre septième numéro à La Poste le 6 juillet, et nos abonnés auraient dû le recevoir sept jours après… Nous avons malheureusement pu constater qu'ils n'étaient pas encore arrivés à destination en milieu de semaine dernière. La Poste nous expliquait alors qu'ils ne retrouvaient plus la trace de nos enveloppes… N'ayant toujours rien retrouvé aujourd'hui, ils considèrent notre envoi comme perdu.

Nous allons donc réexpédier demain les magazines à nos abonnés qui le recevront en lettre prioritaire. Nous sommes profondément désolés pour ce désagrément qui n'est pas de notre responsabilité et nous espérons que cela n'entachera pas la confiance que vous nous avez témoignée jusqu'à présent. Nous sommes aussi conscients que ce raté intervient alors que vous n'avez pas reçu de Lutopik depuis longtemps… Bonne lecture quand même et encore toutes nos excuses pour ces contretemps.

 

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Les Babayagas : une tentative de collectif

 

À la maison des Babayagas de Montreuil, une vingtaine de femmes âgées ont fait le pari d’une vie collective, autogérée et conviviale. Mais l’entente au quotidien n’est pas toujours aisée et le projet cherche un second souffle.

Edito #7 et sommaire

 Six mois se sont écoulés depuis notre dernier numéro et nous nous excusons auprès de nos abonnés et nos lecteurs qui espéraient retrouver notre journal au printemps… Nous avons reçu des courriers de soutien et des propositions d’aides après notre petit mot d’explication, nous remercions tous ceux qui ont pris le temps de nous répondre !

Ces six mois nous ont permis de réfléchir à l’avenir de Lutopik, qui s’efforcera de conserver un rythme de publication trimestriel. Nous parvenons à renforcer notre fonctionnement collectif, et nous avons toujours plus d’abonnés. S’il nous reste encore quelques petits problèmes à régler, nous avons toujours l’envie de continuer ! En mai, nous nous sommes rendus aux Rencontres des médias libres, une coordination qui regroupe plus de cinquante télés, radios, journaux et sites Internet, et dont nous faisons partie. Une des revendications de la coordination est la création d’un fonds de soutien pour les médias à but non lucratif, qui accomplissent une mission d’utilité publique avec des moyens très limités.

Les seniors pris pour cible

Le vieillissement de la population comme atout pour la croissance, voilà le scénario de la silver économie. La filière est devenue une des priorités de l'Etat qui y voit une aubaine pour l'emploi et l'occasion de soutenir des technologies comme la robotique, la domotique et la téléassistance. Mais pour le moment, les "seniors" sont moins intéressés que les industriels. 

Alternatiba : un village itinérant pour le climat

Des festivals Alternatiba se sont déroulés dans plusieurs villes de France et le mouvement essaime. Il prône une nouvelle forme de militantisme et vise un public large, ce qui pose parfois quelques problèmes au niveau local.

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